Critique éclair : Infinite Undiscovery
Infinite Undiscovery Original Soundtrack
Musique composée et produite par Motoi Sakuraba. Cliquez ici pour plus d'informations.
Motoi Sakuraba dort-il ? Mange-t-il ? Vit-il ? En 2005, il expliquait sur son site Internet qu'il travaille environ de 9 heures le matin à 5 ou 6 heures le lendemain. Forcément, sans doute par souci de facilité, le compositeur a troqué son imagination sans fin contre une production à la chaîne dont les limites se font plus que jamais ressentir. Ainsi Infinite Undiscovery n'est rien de plus que la continuation de tout ce qu'il fait depuis plusieurs années. Pour apprécier cette nouvelle bande son, il faut procéder à un tri qui consiste à jeter toutes les pistes pataudes (cacophonies aussi sombres que fades, il y en a trop pour toutes les citer) et à garder celles qui témoignent encore d'une possible fraîcheur. Elles sont faciles à reconnaître : dehors les cuivres lourdingues, place à des instruments légers et agréables à écouter, eux. On retrouve parfois les inspirations rêveuses ou mélancoliques qui faisaient la réussite de Valkyrie Profile 2, le tout accompagné de la douce flûte de Hideyo Takakuwa ("Recollections in the Water"), de chœurs féériques ("The Alabaster King"), ou bien sûr du piano de Sakuraba lui-même ("Until We Dream"). Ces moments de grâce pourraient presque racheter la bouillie faussement impressionnante qui les séparent. Ces "choses" que nous avons déjà trop entendu. Il est dommage de sanctionner cette bande son pour son contexte, mais sérieusement... Sakuraba a besoin de prendre des vacances.
Appréciation : assez bon (malgré tout...)
Musique composée et produite par Motoi Sakuraba. Cliquez ici pour plus d'informations.
Motoi Sakuraba dort-il ? Mange-t-il ? Vit-il ? En 2005, il expliquait sur son site Internet qu'il travaille environ de 9 heures le matin à 5 ou 6 heures le lendemain. Forcément, sans doute par souci de facilité, le compositeur a troqué son imagination sans fin contre une production à la chaîne dont les limites se font plus que jamais ressentir. Ainsi Infinite Undiscovery n'est rien de plus que la continuation de tout ce qu'il fait depuis plusieurs années. Pour apprécier cette nouvelle bande son, il faut procéder à un tri qui consiste à jeter toutes les pistes pataudes (cacophonies aussi sombres que fades, il y en a trop pour toutes les citer) et à garder celles qui témoignent encore d'une possible fraîcheur. Elles sont faciles à reconnaître : dehors les cuivres lourdingues, place à des instruments légers et agréables à écouter, eux. On retrouve parfois les inspirations rêveuses ou mélancoliques qui faisaient la réussite de Valkyrie Profile 2, le tout accompagné de la douce flûte de Hideyo Takakuwa ("Recollections in the Water"), de chœurs féériques ("The Alabaster King"), ou bien sûr du piano de Sakuraba lui-même ("Until We Dream"). Ces moments de grâce pourraient presque racheter la bouillie faussement impressionnante qui les séparent. Ces "choses" que nous avons déjà trop entendu. Il est dommage de sanctionner cette bande son pour son contexte, mais sérieusement... Sakuraba a besoin de prendre des vacances.
Appréciation : assez bon (malgré tout...)
4 commentaires:
Les musiques passent réellement mieux in game. Et même certaines musiques loudingues. Mais au fait, où est passé le rock prog?
Une prière pour qu'il soit dans Star Ocean 4.
Je me demande si Sakuraba prend encore un quelconque plaisir à composer de manière aussi industrielle... ?
On lui en demande tellement en même temps, c'est normal qu'il mette en musique tout ce qui lui passe par la tête sans trop fouiller et/ou rechercher de vrais nouveautés.
J'en ferai quand même une bonne critique dans le prochain Role Playing Game, j'ai pas été totalement déçu de son travail.
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